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Francois Bayrou
22 mars 2007

Les médias européens passionnés par la campagne

Le prochain président français est d'abord attendu sur la question européenne. "On guette celui qui amorcera la sortie de crise", explique la correspondante du quotidien allemand. La France est perçue comme l'homme malade de l'Europe. "Est-ce qu'elle va continuer sur la même voie ou bien faire face enfin à ses problèmes ? s'interroge Sophie Pedder. Mon sentiment est que la France se situe à un moment clé de son histoire. Elle ne peut pas continuer à se payer un modèle social qui ne crée que du chômage. Je crois que les Français en sont conscients. Je n'ai jamais vu une élection présidentielle où l'on parlait autant de la dette".

François Bayrou est considéré comme le plus européen des candidats. "C'est celui qui fait le moins peur, estime Michaela Wiegel. Il s'entend bien avec Angela Merkel. Sarkozy a une image agressive. Sa gestion de la fusion Sanofi-Aventis n'a pas laissé un bon souvenir. Quant à Ségolène Royal, elle fait craindre un retour aux deux premières années de Mitterrand."

Vu d'Italie, François Bayrou apparaît comme... le plus italien. "Il est démocrate-chrétien, centriste, catholique, homme de compromis. Il a tout pour plaire aux Italiens, pour qui la politique est l'art du compromis", s'amuse Alberto Toscano, correspondant de l'hebdomadaire Panorama et auteur d'un livre intitulé France-Italie, coups de tête, coups de coeur (Tallandier). Les Anglais, au contraire, s'en méfient. "C'est un fédéraliste européen, note la correspondante de The Economist. Il veut harmoniser les politiques fiscales. Cela ne correspond pas à la vision des Anglais."

Aux yeux des Européens, la candidate socialiste reste l'incarnation d'un certain "chic", en français dans le texte. "Elle s'habille de manière très classique, toujours vêtue d'un tailleur, note le correspondant d'El Pais, José Marti. Son élégance est très française." Mais le charme de la candidate socialiste ne suffit pas à emporter l'adhésion des correspondants étrangers. "On peut craindre que le phénomène Royal ne cache le retour de la vieille garde socialiste, avec un ravalement de façade", note avec acidité le correspondant du Times. "Vu d'Allemagne, Ségolène Royal reste dans la tradition d'un socialisme archaïque, étatiste et keynésien, commente Michaela Wiegel. 

 

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Commentaires
A
Tranquillement, sereinement, François Bayrou continue ses meetings, continue de marteler ses propositions, ne module pas son discours en fonction des « fait divers ». Il est le président compétent, pragmatique, ouvert dont le pays à besoin, au contraire des autres condidats il n'oppose pas, il rassemble.<br /> <br /> http://lafrancedetoutesnosforces.blogspot.com/
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