Face à la percée de Bayrou, le PS cherche encore la bonne riposte
Ségolène Royal, la candidate socialiste à l'Elysée, a terminé la
semaine dernière sur deux aveux de faiblesse, dimanche sur M6 :
d'abord
en affirmant que les dirigeants du PS n'avaient « pas suffisamment fait
bloc autour [d'elle] au début de cette campagne » présidentielle.
Ensuite en estimant que « le fait d'être une femme, ce n'est pas facile
par rapport à la projection que l'on se fait du président de la
République ».
Alors que la montée de François Bayrou se confirme dans
les sondages d'opinion, le parti s'est voulu plus optimiste, hier.
Après avoir affirmé dans « Libération » qu'il n'occultait pas
l'hypothèse d'un second tour entre Nicolas Sarkozy et François Bayrou,
le premier secrétaire, François Hollande, a assuré que « maintenant,
toute l'équipe va se déployer sur le territoire (...) pour convaincre
et expliquer » le pacte présidentiel de la candidate socialiste aux
Français. Son espoir réside dans le fait qu'« il y a aujourd'hui beaucoup
d'indécis », notamment dans le camp de la gauche.