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Francois Bayrou
27 mars 2007

Bayrou veut une France "bien dans sa peau", pas "crispée"

Au cours d'une visite dans la Loire, François Bayrou a dénoncé, lundi 26 mars au soir, la "surenchère" de ses adversaires sur les questions d'identité nationale, plaidant pour une France "bien dans sa peau" et "pas constamment crispée" sur son patriotisme.

Devant plus de 3 000 personnes réunies au Parc des expositions de Saint-Etienne, le député béarnais est longuement revenu sur les questions d'identité nationale, l'occasion pour lui de dénoncer à la fois l'idée du candidat de l'UMP, Nicolas Sarkozy, de créer un "ministère de l'immigration et de l'identité nationale" et celle de sa concurrente socialiste, Ségolène Royal, de faire entrer le drapeau tricolore dans les foyers français.

 

"La nation est respectée sans que l'on ait besoin de toutes ces manifestations. Je n'ai jamais rencontré un Français qui me parle du drapeau. Les Français ont d'autres préoccupations", a-t-il encore souligné. "Je demande qu'on s'intéresse non pas à cette obsession des signes d'identité de la France mais à ce qui empêche la France d'être heureuse", a affirmé le candidat centriste, citant notamment le chômage, le pouvoir d'achat et l'exclusion. "La France se portera bien dès qu'on aura répondu aux attentes et aux problèmes des Français dans leur vie de tous les jours."

François Bayrou s'est ensuite élevé contre ceux qui, "pour des raisons électorales", s'emploient à "exciter les Français en les poussant les uns contre les autres".

Le candidat centriste s'en est finalement remis à François Mitterrand – "qui disait cette phrase terrible  :  'Le nationalisme, c'est la guerre'" – et au général de Gaulle, qui, selon lui,"n'aurait [jamais] laissé dériver l'amour de la patrie vers l'obsession".

Azouz Begag, l'actuel ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances et soutien de François Bayrou,  était présent à Saint-Etienne. Il a réaffirmé son appui, se disant "très fier" d'apporter son soutien "à un prof de français qui sera le président de la République dans quelques semaines".

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